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Histoire de la cosmétique de luxe : de sa création à aujourd’hui !

Publié le 7 juin 2023

On retrouve encore sur les sites de fouilles archéologiques majeures des pots de produits pour les soins de la peau ou des palettes de maquillages datant de plus de 2000 ans. Toujours présente dans notre quotidien, quelle est l’histoire de la cosmétique de luxe ?

 

 

Histoire de la cosmétique de luxe : les prémices

Pendant longtemps, utiliser des produits de cosmétique a été le privilège des populations riches. Si toutes les civilisations se sont maquillées ou ont pris soin de la peau, cet acte aujourd’hui quotidien était principalement réservé aux élites. Les anciens Égyptiens, par exemple, protégeaient leurs yeux avec du khôl, fabriqué avec de la suie ou du plomb. Ce maquillage aux vertus protectrices défendait contre les rayons du soleil, le vent et le sable. Les fards à paupières des populations antiques avaient également un double emploi : esthétique et curatif. À base de plantes médicinales, ils soignaient les maladies des yeux comme la conjonctivite.

L’aspect luxe des soins cosmétiques dans l’histoire est très marqué dans certaines cultures, comme chez les Grecs, notamment, qui l’interdisaient formellement aux paysannes pour ne les réserver qu’aux courtisanes.

Dès l’antiquité, par ailleurs, apparaît la mode du blanchiment du visage, qui va perdurer jusqu’au XXe siècle dans l’Histoire de la cosmétique de luxe. On se maquille le visage avec des poudres ou des pâtes à base de plâtre, de craie, de carbonate de plomb (la céruse) ou au moyen de masques au miel, à l’œuf et à la poudre d’orge.

 

Moyen Âge : une pause dans l’histoire de la cosmétique de luxe ?

Pendant le haut Moyen Âge, le maquillage et la cosmétique en Europe disparaissent presque totalement, jugés comme diaboliques par l’Église. Néanmoins, le blanchiment du visage se maintient et n’est pratiqué que par les élites. Un visage blanchi signifie que l’on appartient aux populations riches qui n’exercent pas des activités de travail en extérieur, contrairement aux paysans.

On applique alors des mélanges de farine et de céruse, ainsi que du corail blanc pour les préparations cosmétique de luxe.

 

 

Histoire de la cosmétique de luxe aux temps modernes

Le teint blanc réservé aux classes sociales les plus élevées est toujours de mise à la cour de Louis XIV et on utilise principalement la poudre de céruse (un mélange de plomb et de mercure). On maquille à cette époque les cils avec de l’antimoine noir (un cousin de l’arsenic, très toxique). Les plus grands nobles appliquent également du safran ou du vermillon sur les joues. C’est aussi la mode de la mouche sur le visage, qui servait à l’origine à cacher les cicatrices provoquées par la variole.

À l’époque contemporaine, le maquillage connaît un nouvel élan grâce, notamment, aux progrès de la chimie, de l’industrie et à la naissance de l’industrie cosmétique contemporaine.

En 1856, on découvre la recette du premier colorant de synthèse, qui sera utilisé en maquillage et qui baissera considérablement les coûts de fabrication. Le cinéma des années 1920 contribue grandement à populariser le maquillage. Au même moment, le plomb disparaît de la composition des cosmétiques.

C’est dans les années 1920/ 1930 que les grands noms de la parfumerie et de la cosmétique voient le jour. Lancôme, par exemple, est créée en 1935 par le parfumeur Armand Petitjean.

La très fameuse marque L’Oréal exploite l’art du slogan pour faire connaître sa teinture révolutionnaire dès 1907. Grâce aux progrès de la science, elle est certifiée non délétère de la santé, et consiste en une pâte homogène sans eau oxygénée ni plomb. La firme lance, notamment, le premier shampooing en France en 1928 et la crème solaire en 1935.

Les grands noms du luxe ajoutent à leurs activités une branche cosmétique et parfumerie, parfois tard, à l’instar de Dior Beauty créée en 1975.

 

Histoire de la cosmétique de luxe : les années 1930 et leurs suites

Les années 1930 marquent les débuts de l’industrie de la cosmétique telle qu’elle est connue aujourd’hui grâce au déploiement de nouvelles technologies scientifiques, de recettes non nocives pour la santé et facilement reproductibles à grande échelle. Par exemple, Histoire de la cosmétique de luxe voit apparaître le premier fond de teint dans les années 1930, popularisé par le cinéma et les publicités. Dès la décennie suivante, il se présente sous une multitude de formes : crème liquide ou compacte. Déjà, le fond de teint de luxe se distingue des produits grand public par l’excellence de ses ingrédients, la richesse de sa composition et sa haute tenue.

Plus ancien, le mascara volume contemporain est né en 1880 (il est créé par Eugene Rimmel). Rapidement, la société Bourjois se lance dans l’aventure et élabore le premier fard à paupières industriel : elle propose en 1863 un fard cuit qui peut être estompé sur la paupière. Si, dès les premières civilisations, la crème hydratante existait déjà, il faut attendre 1911 pour que Nivea créée la première recette moderne.

Plus tard et dans les années 2000, les nouvelles technologies scientifiques et d’extraction permettre de conquérir plus d’extraits végétaux et de créer des produits adaptés à tous les consommateurs : types de peau, effets sur l’épiderme, sensations, etc.

 

Histoire de la cosmétique de luxe : retour sur le parfum

Bien que lié à la cosmétique, la parfumerie a sa propre histoire. Dès l’antiquité, les fragrances sont connues, mais utilisées dans le cadre de rites et de rituels religieux. Délaissée au Moyen Âge, la parfumerie connaît un véritable renouveau pendant la renaissance et s’utilise pour masquer les mauvaises odeurs. Véritable produit de luxe, le parfum provient d’essences naturelles et se développe en raison de la découverte du nouveau monde.

Louis XIV en fait une consommation colossale et le XIXe siècle vient donner ses lettres de noblesse à la parfumerie et la cosmétique de luxe. On invente le vaporisateur, Lalique crée pour les firmes de luxe des flacons qui s’apparentent à de véritables sculptures art nouveau et Chanel lance son numéro 5 en 1921.

 

Dans l’Histoire de la cosmétique, les marques de luxe sont les moteurs de l’innovation. Ce sont elles qui investissent en recherche et développement pour proposer toujours plus de produits d’exception.

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